Annie-France Giroud dessine depuis l’enfance et peint ses premières toiles à 11 ans. Après le bac, elle entre dans une Académie de dessin parisienne à 16 ans, où elle apprend toutes les techniques et obtient son diplôme de « Figurines de Mode ». Elle entre dans la vie active comme stagiaire chez Dior où elle dessine ses premiers croquis. Elle se fait connaître dans la publicité, est appréciée par les directeurs artistiques pour ses visuels des Salons internationaux ainsi que dans l’Edition et la Presse. C’est l’épanouissement et l’époque de l’hyperréalisme.

L’envie de prendre une liberté avec les couleurs que lui offre sa palette pour s’exprimer sur des toiles par des compositions très personnelles n’est pas loin. Elle admire Poliakoff, Hartung, Dufy, Delaunay, Kandinsky, B. Van Velde…

Les sujets préférés sont les nus d’hommes et de femmes très suggérés sur des fonds abstraits. Difficile d’oublier sa maîtrise du trait quand elle veut exprimer des personnages et d’autres sujets. Sa peinture évolue vers plus d’abstraction par un jeu de superpositions d’acrylique et de résines en épaisseur s’inspirant de l’art pariétal. le fait de vivre plus souvent dans son atelier Tropézien a influencé sa palette, devenant très méditerranéenne en se tournant vers les tons chauds et sombres des arts de l’Afrique et de l’Arabie. Ses sujets sont également la mer et les bateaux à voiles. Les petits formats l’inspirent pour évoquer des légumes et fruits aux couleurs vives.