Sinic Marc
Mon premier rapport à l’image provient de la bande dessinée que je découvre très tôt au début des années 70. Je suis des études littéraires et artistiques qui me font évidemment découvrir d’autres formes d’expression. Francis Bacon, Egon Schiele, Gustav Klimt et Edward Hopper deviennent mes peintres préférés. Je découvrirai plus tard le « réalisme magique », « l’art brut », « l’art naïf »…
Mon parcours de vie a fait de moi un graphiste publicitaire indépendant. Il y a une dizaine d’années, je me suis mis à créer des dessins volontairement dénués de sens, au feutre noir, en mode automatique. Puis je les scanne et, en utilisant les logiciels Illustrator et Photoshop, je crée des compositions « chimériques » en assemblant mes dessins sans définir de combinaisons ni de concepts à priori. J’ai toujours été fasciné par les œuvres que je ne comprends pas d’emblée. Que ce soit en matière de peinture, de littérature, de cinéma ou de musique…
« Pour moi, la vie et l’art sont comme les films de David Lynch : des scènes inoubliables, et un scénario… incompréhensible ! »