Marchand Majo
Le corps a toujours été mon sujet de prédilection, j’ai peint tout d’abord des personnages, des nus et puis j’ai voulu rendre visible, l’invisible en mettant en scène les imageries médicales, principalement les scanners.
Ces clichés sont retravaillés et présentés dans des tableaux lumineux mais aussi découpés, gravés et inclus dans la peinture pour réaliser des tableaux abstraits .
Il n’est pas question de pathologie mais de dualité : l’être humain fort dans son corps mais fragile à l’intérieur ; chaque histoire exposée dans le scanner devient une œuvre et ces images imprégnées de sens sur nos propres vies, nous invitent en tant que spectateur à basculer notre regard entre légèreté et pesanteur .